Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés
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réducteur que nous avons dosé soit du mannose seul, « devraitêtre égal à oo,11. Ce fait nous permettait de prévoir qu'il y ayait à côté du mannose une certaine quantité de glucose, ce dernier sucre ayant un pouvoir rotatoire supérieur à celui du mannose. Pour doser le mannose par son hydrazone, on additionne 4ott du liquide sucré, d'une quantité convenable de phénylhydrazine acétique. L'hydrazone se forme au bout de quelques instants. Après 6 heures de contacton la recueille sur un double filtre préalablement taré. Ensuite on la purifie à l’eau glaciale, à l'alcool à 95° et à l'éther ; après dessication complètel'hydrazone pesait o gr. 309, ce qui équivaut à o gr. 203 de mannose: en rapportant cette teneur en mannose à so® de liquide, il en ressort qu'il s’est formé aux dépens des 2gr. de corrozo, o gr. 254 de mannose. Le filtrat, provenant du liquide au sein duquel s'est forméla mannosehydrazone, est laissé pendant plusieurs heures à la température ordinaire ; il ne se forme plus d'hydrazone. À ce moment on l'additionne de phénylhydrazine acétique et on le porte au bain-marie bouillant ; il se forme à chaud de la glucosazone, caractérisée par son point de fusion.
Dans une autre expérience on met 2 gr. 50 de corrozo au contact de 3° de suc d'Helix et de 80 d’eau. Après 8 jours de contact on trouve qu'il s’est formé o gr. s2o de sucre réducteur calculé en mannose, parmi lequel il y a o gr. 466 de mannose calculé d’après l’hydrazone.
En résumé, dans la première expérience il s’est formé
aux dépens de 2 gr. de corrozo:
Sucre réducteur calculé en mannose. . . . . . … Oo gr. 201 Mannose, dosé par la mannosehydrazone . : . . o gr. 254