Études historiques et figures alsaciennes

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relation qu’il en a faite plus tard; il est indispensable d'y joindre sa Correspondance ; on peut même regretter qu'il ait brûlé au retour « les ordres du jour poétiques et les commandements satiriques » qu'il s'était amusé à écrire, conjointement avec son Journal.

Le 18 août, il est encore à Francfort, auprès de sa mère, et il écrit à Jacobi : « Lundi le 20, je vais à Mayence, et de là je continue vers l’armée. La tente et la cantine feront un vilain contraste avec la maison maternelle, le lit, la éuisine et la cave, d'autant plus que, pour mon compte, je ne désire pas la mort du pécheur, pas plus d’un aristocrate que d’un démocrate. »

Ge qui le console, c’est l’idée que la campagne sera courte, et qu’on entrera bientôt à Paris, une idée qu'il partage avec tous ses compagnons d'armes. Le 2 septembre, le jour de la reddition de Verdun, il écrit à Christiane Vulpius, qui tenait sa maison, en attendant qu’elle devint Mme la Conseillère : « Nous continuons d'avancer en France. Notre camp est devant Verdun. La ville n’a pas voulu se rendre, et a été