Анали Правног факултета у Београду

СОЦИОЛОШКИ ВИДОВИ ДРУШТВЕНОГ САМОУПРАВЉАЊА

257

RÉSUMÉ Sur quelques aspects sociologiques de V autogestion sociale Bien qu’en puisse affirmer que la sociologie de l’autogestion n’existe pas encore chez nous, ceci ne veut pas dire, en même temps, que la nécessité d’étudier les aspects sociologiques de ce processus social ne se fait pas sentir. L’étude des aspects sociologiques de’autogestion signifie l’étude de l’autogestion du point de vue de sociologie au sens le plus stricte du terme. Ayant en vue le fait que, sous le nom de discussion sociologique de l’autogestion, on parlait souvent de quelques autres aspects qui n’étaient en aucun raport avec la sociologie, il devient nécessaire de traiter quelques questions sociologiques de l’autogestion, au véritable sens du mot fondamentales. On a soulevé ici trois de ces questions fondamentales socio-logiques de l’autogestion, à savoir: la nature sociologique de l’autogestion, l’unité de l’autogestion et la question du volume ou du contenu de l’autogestion. Sous la nature sociologique de l’autogestion on entend la déterminnation de la place de l’autogestion dans l’ensemble social, dans le système de phénomènes sociaux ou plutôt la détermination de son rapport avec les autres phénomènes sociaux voisins. Du point de vue sociologique il est essentiel pour l’autogestion- qu’il existe un processus déterminé que l’on gère et un groupe-, formé à cause de ce processus, lequel effectue l’autogestion. Par conséquent, l’autogestion est une espèce de gestion, c. à d, un processus social secondaire qui se développe, plus ou moins nécessairement, daus chaqe processus social primaire. La deuxième question sociologique, également fondamentale, est la question de déterminer l’unité de , l’autogestion, c. à d. la question se pose dans quelle unité introduire l’autogestion socialiste. Il y a aujourd’hui, chez nous, dans l’autogestion socialiste, trois espèces de groupes autogestionmaires, à savoir: communuatés de travail, groupements territoriaux et groupements portant la dénomination d’autogestion »réelle« (service sociaux, par ex.). .Quels sont les groupes dans lesquels il faut introduire l’autogestion est une question qu’il fait considérer en rapport avec la question de la détermination des unités concrètes de l’autogestion. Cependant, une réponse plus complète à cette question exige des recherches sociologiques concrètes. La troisième question qui se pose lorsqu’on parle des aspects sociologiques de l’autogestion serait la question de la dernière instance, par la société ou bien par l’État. La solution de l’une et de l’autre question devrait être fondée également, sous nombre de rapports, sur les recherches sociologiques. L’autogestion, en tant qu’un phénomène social, est conditionnée socialement, ce qui veut dire qu’elle doit, comme telle, être adaptée et ajustée aux conditions sociales concrètes. La sociologie doit examiner les aspects aussi bien positifs que négatifs de l’autogestion, d’examiner les possibilité de son élargissement ou bien de proposer des limitations (limitations de cette forme d’autogestion que est fonde sur la décentralisation) lorsque celles-ci sont indispensables les conditions concrètes.