Анали Правног факултета у Београду

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des auteurs contemporains se sont prononcés en favour d’une théorie qui en réalité représente la symbiose de la conception subjective et objective de la cause. L’auteur a adopté la thèse que le théoricien français Capitani a formulé dans les années vingt de ce siècle, qui est estimée come néo-classique. Il parait que le rapport des motifs à l’égard de la cause, en considération de la division des contrats en contrats à titre onéreux et contrats de bienfaisance, est établie par cette théorie de la manière qui correspond le plus non seulement aux exigences théorriques mais aussi aux besoins pratiques. En présentant cette théorie sous son aspect pratique, l'auteur conclut que les tribunaux n'ont pas le droit de l’appliquer d’une manière rigide, mécanique, mais qu’ils doivent tenir compte de chaque cas particulier, en se basant, à cette fin, sur le contenu et le sens des impératifs juridiques et moraux établis. En analysant la pratique judiciaire française qui se rapporte à la matière du concubinage, de la vente des maisons de tolérance, de l’emprunt pour les jeux de hasard, de l’entremise pour faire les mariages et à d’autres contrats analogues, l'auteur conclut que les tribunaux appliquent en réalité la théorie de la cause illicite formulée par Capitant. En comparant la pratique judiciaire française avec la pratique des tribunaux yougoslaves (le concubinage, le paiement d’une somme d’argent au père de la jeune fille pour qu’elle épouse un certain homme, le renoncement au droit de demander la résiliation du contrat pour cause de l’endommagement excessif ou en cas de donation pour cause de l’ingratitude du donataire, le contrat qui a pour but d'éviter la confiscation, la l'ente des objets déterminés à un cercle restreint de consommateurs à un prix exceptionnellement bas, l’association d’entreprise dans î'artisant qui sert à exercer une activité illicite, et les autres contrats analogues) fauteur estime que les tribunaux yougoslaves, dans le fond, admettent aussi, à quelques exceptions près, la théorie de la cause illicite, qui s’est surtout développée au cours des années vingt de ce siècle dans la théorie juridique française.