Анали Правног факултета у Београду

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ПРАВИЛА О ЗАШТИТИ И НЕПРИКОСНОВЕНОСТИ ДИПЛ. ПРЕДСТАВНИКА

tions (The Organizations of American states, European counsel) which were also concerned with this question in the limits of their competence, end especialy the inter-american Convention about prevention and punishment oL acts of terrorism, brought about in february 1971. The esence of his exposition, the author dedicates to the mentioned Draft of articles elaborated by the Commission for international law of UN. After some considerations about the limits of the Draft in general, and of methods of work addopted during its elaboration, more detaled analyses is made of most important ordinances, of the Draft, as to the group of persons to which it is related (ratione personae), as well as of the field of its application by determination of crimes which are according to its ordinanced inori min able (ratione materiae), and also for determination of competence of states to pursue and punish executors of these crimes. Specially accentuated is the question of extradition and the principle affirmed in the Draft according to which executors of anticipated crimes should be extradited or judged (aut dedere aut indicare), of duties of states to the international collaboration and the undertakement of measures not only for surppression, but also for prevention of the anticipated crimes, as well as about mechanism for solving the conflicts that can rise between states about the application and interpretation of ordinances of the Draft. In the analysis, periodicaly comparations are made with the already mentioned Inter-american convention of 1971. In the conclusion author underlines that in this field of international law, instead of exclusive authority it is necessary to introduce the principleof solidarity of states, and with the action based on this principle, enable better relations between them, and destroy terrorism in its origin. RÉSUMÉ W ' ' Les règles complémentaires relatives à la. protection et à l’immunité des représentants diplomatiques Le principe de droit international qui existe depuis les temps les plus reculés, relatif à l’immunité des représentants diplomatiques, tel qu’il se trouve dans les instruments de codification contemporains, s’est avéré insuffisant dans la période actuelle, par suite de différents actes de terrorisme dirigés contre les représentations et les représentants diplomatiques, à cause de quoi l'initiative a été prise par les organes des Nations Unies de compléter les prescriptions internationales qui se rapportent à la protection des représentants diplomatiques et des autres personnes qui d’après le droit international jouissent d’une protection particulière. L'auteur a d’abord exposé un aperçy sommaire de ce qui a été réalisé jusqu’à présent dans les organes des Nations Unies en cette matière, depuis le moment que l’initiative a été prise il y a quelques années de procéder à l’étude de' cette question jusqu’à l’élaboration du texte du »Projet des articles relatifs à l’empêchement et à la répression des inffractions commises contre les représentants diplomatiques et les autres personnes qui ont droit à la protection internationale«, que la Commission de droit international a présenté à l'Assemblée Générale des Nations Unies lors de sa XXVIIe session en automne 1972. En même temps l’attention est attirée sur l'activité et les résultats de certaines organisations régionales internationales (L’Organisation des Etats américains, le Conseil Européen) qui s'occupent aussi de cette question dans la sphère de leur compétence, et en particulier sur la Convention interaméricaine relative à l’empêchement et à la punition des actes de terrorisme adoptée en février 1971. L’essence de son exposé l’auteur a consacré au Projet des articles mentionné plus haut, que la Commission de droit international des Nations Unies a élaboré. Après avoir effleuré la question de la portée du Projet en.