Анали Правног факултета у Београду

62

АНАЛИ ПРАВНОГ ФАКУЛТЕТА

legitimate interest is sufficient, understanding by that an interest in compliance with the law and moral. And nothing determines in advance and generally that maintenance which has not resultet from a statutory liability is against the law and moral. Whatsoever, the moral duty lies in the essence of the statutory liability for maintenance, but as a moral duty it is of broader scope in regard of the circle of persons on whom the liability for mainteinance is imposed by statute, as well as in regard of the strictness of the conditions under which such liability is imposed. The statutory liability is an expression of particularly strict and imperative moral duty, out of which there is still a broad range of so called voluntary maintenance, which is also the expression of a moral duty, family solidarity or legitimate affections. In the case of death of the person liable by statute, the amount of compensation (rent) is equal to the amount of maintenance for which the killed person was liable by statute, without regard whether that person has performed its liability exactly to the same extent, or to the lesser one, or not at all. If a donor has supplied the maintenance in the greater amount than he was liable for, the compensation should correspond in the principle to the actually given amount, as the compensation for the loss of maintenance has compensative and not alimentai character (therefore, it should be equal to the real amount of sufered damage). A compensation determined in such manner could be reduced only in the maintenance differed significantly from the social circumstances and conditions of given environment and, therefore, violate the socialist moral. Same rules apply for determination of compensation in the case of death of actual donor not liable by statute for the maintenance, RÉSUMÉ La compensation du dommage pour perte de la pension alimentaire par suite de la mort de la personne tenue de l’obligation alimentaire Le droit à la compensation (à la rente) pour cause de perte de la pension alimentaire est conféré aux personnes qui avaient à l’égard du défunt le droit légal à la pension alimentaire, pour autant que toutes les conditions sont replies concernant le droit à la pension alimentaire et à l’époque de la décision prise sur la plainte déposée. Le droit à la compensation du dommage possèdent aussi les personnes auxquelles le défunt fournissait seulement de fait mie pension alimentaire c’est-à-dire une aide matérielle, quoiqu’il n’était pas astreint par la loi de le faire. Théoriquement, pour avoir droit à la compensation du dommage il n’est pas indispensable que le droit subjectif soit violé, mais il suffit que l’atteinte soit portée à un intérêt légitime, en comprenant sous cette expression l’intérêt qui est en conformité avec le droit et la morale. D’autre part, rien n’indique d’avance et d’une manière générale que la pension alimentaire qui n’est pas la conséquence d’une obligation légale s’oppose au droit et à la morale. De même, à la base de l’obligation légale de la pension alimentaire se trouve le devoir moral de la pension alimentaire, mais en tant que devoir moral la pension alimentaire est plus large, tant en ce qui concerne _ la sphère des personnes auxquelles la loi impose l’obligation de la pension alimentaire qu’en ce qui concerne la rigueur des conditions dans lesquelles elle impose cette obligation. L’obligation légale de la pension alimentaire est l’expression d’une obligation morale très sévère, très impérative, en dehors de laquelle existe toujours un champ très vaste de ce que l’on appelle la pension alimentaire volontaire qui est de même régulièrement l’expression d’une obligation morale, de la solidarité familiale ou des affections légitimes.