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BARBAROGÉNIE
Mon nouveau poème est l’ éclaire violent de la mère du soleil Le cercle entier de la terre est un équateur en flammes Hé! D’ou venez vous rayons de la rebellion du Mars Mes sentiments sont insensible pour les amours communs des hommes La haine de qui donc s' est engourdie sous mon regard Mes épaules sont trop étroites pour les flots rébels de nouveaux planètes Quoique j’aime avec orgueil une seule femme Hélas Je ne suis qu’un nouvel homme terrestre du vieux contretemps Rien de plus facil pour vous corps légers du Mars Vous pouvez tomber et casser les ailes à votre aise Vous pouvez vous lever en liberté Moi? Il ne faut pas que je m’agenouille Non plus que je tombe sur ce planete Encore sauvagement lié et empeché de me cabrer Oh je rugirais dans les forêts du continent balcanique Férocement pris dans les menottes de l’Est et de l’Ouest Yaooooo O vous juments marsiennes et fous fantômes Et vous grues de la Vénus européenne démasquée Vous ignorez les spasmes de ce pays funeste une fois écrasé Vous ne pressentez même pas les maudits meridians turcs Vos frères lempaient en vain le jeune sang balcanique Qu’ il soit à beaucoup d’ans votre haine et mon amour Notre étendard est le ciel d’aujourd’hui Ma patrie des tous temps est la terre Pourtant nous nous serpenterons encore sous des Amane potences divines Mais le barbarogénie vangera les souffrances nouvelles!
Lioubomir MITZITCH
Belgrade.
1924. Traduit du serbe par Vladimir Skerlitch.
année VI
numéro 41
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