Извештај о радњи српског друштва „Црвенога крста“

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familles des prêtre pauvres -en Serbie. Les autorités occupantes avaient refusé d'approuver que cette offrande soit confiée à la. Croix-Rouge, décidèrent de distribuer eux-mêmes Îles secours. comme bon leur semblait. . Malgré tout cela il faut reconnaitre qu il se. trouv ait, tant :chez Jes autorités allemandes qu’austro-hongroises plus d'hommes de cœur et dévoués à l'œuvre de la Croix-Rouge. que chez nos frères bulgares.

La Division Sanitaire du. Gouvernement Impérial et Royal Militaire, facilitait, toutes les fois qu’elle le pouvait, l’activité humanitaire . de la Croix-Rouge de Belgrade. Avec la permission d’un représentant de l’autorités autrichienne et bon ami de la Croix-Rouge, un des représentants du Comité Central de la Croix-Rouge serbe en Serbie était autorisé, en compagnie d’un sous-officier. austro-hongrois, à se rendre personnellement à Nisch, pour voir la situation. dans laquelle se trouvait là propriété de notre Société et de se mettre en rapport avec la Croix-Rouge bulgare. C'était les 22 et 23 février 1916. Déjà à cette époque, les magasins de la Société étaient complètement vides, le tout ayant été transporté dans les magasins de la Croix-Rouge bulgare à Sofia. À ce moment, il y avait dans l'immeuble de la Croix-Rouge serbe quelques représentants de la Croix-Rouge bulgare, qui ne voulaient rien faire pour un rapprochement entre la Croix-Rouge serbe et bulgare.

Pendant son séiour à Nisch, le représentant de la Croix-Rouge de Belgrade s'adressa au chef du Service Sanitaire de l'Administration Centrale de la région de Morava alors en fonctions à Nisch. Eu égard de la façon dont l'Administration Sanitaire austro-hongroise manitestait sa bienveillance à la Croix-Rouge serbe, on était en droit d’espérer que le représentant du Service sanitaire bulgare se montrerait un ami de la Croix-Rouge. Malheureusement, il n’en fut rien. Aussi cette tentative de trafic avec la Bulgarie échoua.

Le Bureau d'informations de la Croix-Rouge de Vienne, qui arriva avec son chef et personnel le 30 août 1916 à Belgrade pour y commencer son fonctionnement, fit tout son possible pour provoquer une liaison avec la Croix-Rouge bulgare, mais ces tentatives restèrent vaines.

Les autorités bulgares refusèrent tout contact et intermédiaire tant au point de vue du terrain d’information que pour la distribution des secours en argent aux prisonniers serbes, aux internés et aux habitants dans les régions occupées par elles, et dès qu’elles avaient connaissance d'une liaison, elles l’interrompaient brutalement.

Les autorités bulgares empêchaient de toutes les façons possibles les Serbes d'envoyer des secours aux prisonniers et aux nécessiteux en général qui se trouvaient dans les contrées occupées par les Bulgares. Un grand nombre n’osait pas même accepter le secours offert par les Serbes. Ceux qui étaient plus courageux, les autorités bulgares leur faisaient toutes les difficultés dans la remise.

Par l'intermédiaire de la succursale du Bureau de Renseignements de Vienne, on réussit, à la veille même de la fin des hostilités, d'obtenir une liaison, non pas avec Ja Croix-Rouge bulgare, mais avec l'Alliance Universelle Chrétienne de Jeunes Gens qui soignait la distribution des