Извештај о радњи српског друштва „Црвенога крста“

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la demande de M. Petrovitch, notre Consul à Genève. Aussi nous nous faisons un devoir tout particulier d'exprimer à cette occasion à l'honorable Président du Comité International de Genève, M. Gustave Ador et à ses excellents collaborateurs nos sentiments de profonde gratitude pour les prodigieux services rendus à la Croix-Rouge serbe, lui permettant ainsi de réorganiser son Bureau de Renseignements à Genève.

Dès que ce Bureau put fonctionner, toutes les Croix-Rouges en furent informées par une circulaire spéciale. =

La Croix-Rouge autrichienne a refusé de se mettre en rapport avec nous et il nous a été impossible de recevoir le moindre renseignement de Serbie par son intermédiaire. Les renseignements étaient puisés uniquement des annonces publiées dans le journal Beogradske Novire, créé par le gouvernement militaire à Belgrace.

Grâce aux instances du Comité International de la Croix-Rouge, on autorisa enfin l'échange de correspondances entre les habitants restés en Serbie sur le territoire occupés par les Autrichiens et les soldats et réfugiés ; on autorisa égalenient la correspondance avec les prisoners de guerre et les internés et l'envoi des secours en argent.

_ Avec les Serbes qui se trouvaient dans les territoires occupés par l’armée bulgare, on ne pouvait correspondre. Même une lettre que la Croix-Rouge serbe avait adressée à Ja Croix-Rouge bulgare à Sofia fut retournée par la censure bulgare.

Des procédés semblables ne devraient pas se renouveler à l'avenir et il faudrait faire en sorte que les droits garantis par la Convention de Genève soient respectés.

Au moment où l'échange des correspondances avec nos compatriotes en Serbie et les prisonniers, ainsi que l'expédition des colis postaux étaient rendus possibles, on organisa dans le Bureau de la CroixRouge serbe-des sections spéciales : pour les prisonniers, pour l’expédition des correspondance, pour la comptabilité, expédition des paquets, etc. Le travail prit une grande extension et exigea du personnel et des locaux. Les envois de fonds s’effectuaient pour la plupart par l’intermédiaire du Bank-Verein de Vienne.

La Croix-Rouge serbe était en relations et en collaboration avec le Comité suisse de secours aux Serbes avec le Bureau de Zurich pour la recherche des disparus de guerre et av ec la Section serbe des prisonniers de guerre à Berne.

La Croix-Rouge serbe s'empresse d'exprimer sa gratitude aux représentants de ces institutions en Suisse, MM. E.-A. Naville, de Blonay et Mayerhofer.

À l’occasion de l'échange des rude blessés, les prisonniers serbes ne pouvaient pas être rapatriés. Ils furent accueillis par la grande amie et alliée de la Serbie : la France. Le transport s’y effectua en plusieurs trains par le territoire suisse. Grâce à l'extrême bienveillance de M. le colonel Bohny, chef de la Croix-Rouge suisse, la Croix-Rouge serbe a pu les recevoir et les accompagner jusqu'à Genève. Que M.