Извештај о радњи српског друштва „Црвенога крста“
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que jusqu'à Petch seulement, d’où il n'existait plus de route carossable. Pour ce motif, on fut obligé d'abandonner tous les véhicules et d’arranger l'emballage pour le transport à cheval.
Le Vice-Président Dr Soubotitch s'arrêta à Petch, tandis que MM. les membres du Comité central, Dr Zujovic et Radoïlovitch et le Président du Comité départemental de Pirot, M. Mitkovitch, les deux employés sus:mentionnés et quelques soldats continuèrent la retraite dans la direction à travers l’Albanie et le Monténégro, et réussirent à atteindre Skadar le 25 novembre sans subir de pertes.
L'affluence de soldats et refugiés à Skadar augmentait de jour en jour, les vivres diminuaient d'autant plus que les prix augmentaient, ce qui, étant donné la baisse du change de la monnaie du pays, devint une difficulté de plus dans la tâche que s'étaient donnée les membres de la Croix-Rouge serbe:
Les maladies et la mortalité augmentaient par Lite de nn et de la mauvaise nourriture. En un mot, la situation des Serbes accumulés à Skadar devenait désespérée.
Les fonds de la Croix-Rouge serbe ayant été sauvés il fut décidé de . es affecter à l’achat des objets nécessaires (chemises, caleçons, draps, couvertures, paillasses, essuie-mains, chaudières et ustensiles de cuisine) destinés à l’installation- des hôpitaux provisoires à Skadar et Lyech.
On organisa une cuisine populaire où l’on distribuait deux fois par jour, environ 4000 rations, soit : une soupe avec un morceau de viande et un morceau de pain.
La Croix-Rouge serbe a fonctionné cing semaines à Skadar.
Dans une conférence qui eut lieu à Skadar, et à laquelle prirent part le Président Dr Borissavlyévitch, les membres du Comité central, MM. Sondermayer, Zujovic et Radoïlovitch, les chefs du Service sanitaire du Ministère de la Guerre et du Commandement général, MM: les colonels Karanovitch et Ghenchitch, il fut décidé que le bureau et les fonds de la Croix-Rouge devaient déménager d’abord en Italie et ensuite en Suisse. Cette mission fut confiée à MM. Zuiovic et RasQie vitch.
En Italie, on se préoccupait principalement de l'achat des médicaments, et, grâce à l'accueil extrêmement aimable de feu le Comte de la Somaglia, Président de la Croix-Rouge italienne, celle-ci nous les céda au prix de revient. Un courrier spécial de la Croix-Rouge serbe fut chargé d'assumer le transport des médicaments à Corfou, où les restes de l’armée serbe travaillaient à la réorganisation afin d’être en état de poursuivre la guerre aux côtés de nos alliés.
En Suisse, avec l’aide du Comité International de la Croix-Rouge de Genève, on se préoccupa d’abord à organiser un Bureau de Renseignements par l'intermédiaire duquel on pourrait établir la liaison réciproque entre les soldats et les refugiés, et leurs familles restées dans le pays et les prisonniers emmenés en captivité. Le Comité International avait déjà fait des démarches dans ce sens avant notre arrivée, Sur