Извештај о радњи српског друштва „Црвенога крста“

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même suvert la lettre et a mis au verso de l'enveloppe, écrit au crayon. le mot « Retour ».

Pour cette attitude une protestation fut adressée au Comité International, et, sur son intervention, la Croix-Rouge Bulgare répondit en date du 27 avril 1916 : «faites savoir aux Messieurs qui signent pour la Croix-Rouge Serbe, qu'il nous est impossible d'entretenir une correspondance quelconque avec eux ou leur fournir des informations quelconques sur les habitants de l’ancienne Serbie, ceux-ci étant devenus sujets bulgares et traités comme tels en vertu des lois bulgares. »

En réponse à la Direction en date du 4 octobre 1916 adressée par l'intermédiaire du Comité International, en vue de recueillir des données et renseignements sur nos prisonniers et internés dans les pays ennemis, la Croix-Rouge austro-hongroise, par sa lettre du 26 janvier 1917, informe le Comité International qu’«elle n’est pas à même de fournir les listes demandées par la Croix-Rouge serbe à Corfou, la Croix-

Rouge serbe avant, aux termes des statuts, son siège à Belgrade, où il L continue à fonctionner sous la protection du Gouverneur Impérial et Royal, en s'appuyant sur notre succursale en cette ville. Nous ne ee vons travailler avec les différentes sociétés errantes à l'étranger. #4

Il y a lieu de faire ressortir ici le fait, publié dans Île ai du | Comité International de la Croix-Rouge de janvier 1917, que la CroixL Rouge autrichienne a accepté de travailler directement avec la CroixRouge roumaine. De même, aussi la Croix-Rouge bulgare fournissait directement des renseignements aux Croix-Ronges roumaine, française ét anglaise, refusant cependant d'agir de la sorte à l'égard de la CroixRouge serbe. =

En conséquence de cette attitude déloyale des Croix-Rouges enneimies. la Direction de notre Croix-Rouge souleva auprès du Comité International à Genève une protestation énergique demandant à ce que le fonctionnement tant de notre Direction à Coriou que-de notre Bureau de Renseignements à Genève soit reconnu, la Croix-Rouge serbe se trouvant là où sont aussi le Gouvernement et l’armée serbes, alors qu'aux termes de l'art. 14 de la Convention de La Haye nous avions droit à la création d’un Bureau de Renseignements. | Grâce aux soins bien motivés et iustifiés du Comité International k on parvint peu à peu à faire reconnaître le fonctionnement de notre

Croix-Rouge par l'ennemi, si bien que déjà vers la fin de 1917 un échange de correspondance plus aimable entre notre Société et les | Croix-Rouges ennemies a fait place à l’ancien état de choses, mais toujours seulement par l’intermédiaire du Comité International de Genève,

Toutes les fois que notre Direction à Corfou à eu des nouvelles sur ji l'état piteux de nos prisonniers et internés, éparpillés dans les camps des pays ennemis ou dans la patrie occupée, elle ne tarda pas à faire des démarches par l'intermédiaire du Comité International de Genève et des pays neutres, en les priant d'intervenir à l'effet d’atténuer Jes misères et les souffrances de notre peuple.

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