Извештај о радњи српског друштва „Црвенога крста“

1919-1920

Après la libération de netre pays par notre héroïque armée et par celles de nos grands alliés, en octobre 1918, une activité très intense et très importance s'ouvrit pour la Croix-Rouge dans la diffusion de secours au peuple.

Les ennemis occupants Austro-Allemands et Bulgares avaient emporté du pays tout ce qui offrait pour eux quelque valeur, aussi le peuple resta sans vivres, sans bétail, sans vêtements, sans couvertures et sans literie.

Les hôpitaux étaient dévastés de même que les pharmacies, tandis que la grippe sévissait dans le pays. Le nombre ide médecins capables d'apporter les secours aux malades était minime.

Les voies ferrées partout démolies et les routes tellement endemmagées rendaient les communications très difficiles au service de transport du ravitaillement des villages aux villes. Les lignes télégraphiques étaient interrompues. Un grand nombre de maisons, surtout dans les villes. étaient vides; les fenêtres et les portes avaient été enlevées, si bien que les familles qui rentraient trouvaient leurs foyers pillés et inhabitables.

En présence d'une situation aussi misérable dans le pays, le Comité central de la Croix-Rouge décida de se vouer exclusivement au Secours du peuple.

Les magasins de la Croix-Rouge étaient complètement vides : l'ennemi avait tout emporté. En raison de cette situation il fit appel à lentre-aide du peuple .

En octobre, la Croix-Rouge s'adressa télégraphiquement à la CroixRouge américaine, avec prière instante d'envoyer des secours e1l vêtements, lingeries, médicaments, matériels de pansements et conserves.

Les secours affluaient de toutes parts, surtout des frères de Srem, de Backa. de Banat et de Bosnie, car ils n’ignoraient pas da triste situation dans laquelle se trouvait la Serbie, et offraient un généreux appui.

De tous côtés de notre pays on vint demander secours à la CroixRouge, car on savait bien que les portes en étaient largement ouvertes jour et nuit. On travaillait sans relâche à la distribution de toute sorte de secours qui arrivaient sans discontinuer.

L'envoi de secours à la province s'opérait par l'intermédiaire de 705 comités et sous-comités de la Croix-Rouge tant en argent qu’en effets de toute sorte, et dont le mangue se faisait surtout sentir. Les secours étaient donnés en première ligne aux invalides et aux orphelins des