Човек и инвентивни живот
166 boxuxap Il. M. Rypauh
LP
rapport causal entre l'apparition de ce mécanisme et le rôle qu il remplit. Si la constance du sucre sanguin était un phénomène passif, dans le sens de la composition de l'eau de mer, on pourrait considérer que l'organisme s’est adapté à ce milieu, qu'un équilibre physico-chimique s’est établi, et rien de plus. Mais cet effort incessant pour le maintien de l'équilibre glycémique, que de nombreux facteurs tendent à rompre, montre que c’est bien la glycémie qui s’est adaptée aux exigences de l'organisme. Ajoutons qu'il y a des mécanismes régulateurs, semblables à celui de la glycémie, pour tous les constituants du sang. De sorte que nos cellules vivent en réalité dans un milieu à composition chimique presque constante, qu'est le sang, ce « milieu intérieur ». La vie de l’organisme exige un tel milieu. Comment ne pas voir dans la genèse de ces mécanismes, impliquée d’une certaine façon, la notion de rôle à jouer, de nécessité d'exister.
Le milieu intérieur maintient sa fixité grâce à de nombreux mécanismes réglant la teneur de tous ses constituants : eau, sels, protéiques, sucre, ions. Chez les animax à sang chaud il y a en plus régulation de la température. Par un mécanisme remarquable de régulation, les homéothermes maintiennent leur température intérieure fixée à quelques dixièmes de degré près, malgré une production de chaleur très variable selon l'intensité du travail musculaire et des variations très étendues de la température extérieure. Ce résultat est obtenu par un mécanisme très com plexe, ou plus exactement par plusieurs mécanismes, reposant sur des principes différents, coordonnés tous de façon à atteindre le même but : le maintien de la température corporelle à un niveau presque constant. En premier lieu l'organisme règle l'intensité de ses combustions, comme on règle le tirage d’un poêle selon le froid qu il fait. Cette accommodation de la production de chaleur peut se faire dans de larges limites, entre 1 à 3-4 en général. I] y à ensuite la circulation du sang, qui prend part à la régulation de la température : les vaisseaux à la surface du corps changent de calibre et modifient ainsi les pertes de chaleur par le sang qui y passe. Mettant à profit ce qu’on désigne en physique par « chaleur latente d’évaporation », les homéothermes ont la surface de leur corps plus ou moins pourvue de petites glandes pouvant sécréter un liquide, la sueur, qui en s’évaporant absorbe de la chaleur et constitue un moyen efficace de lutte contre l’échauffement. Remarquons que les baleines, animaux marins à sang chaud, n’ont pas de glandes sudoripares. En effet, à quoi leur servirait-il de suer dans un bain ?
Les homéothermes, l’homme excepté, sont munis de vêtements naturels les protégeant contre le froid. Ces vêtements remplissent si bien leur rôle, que l’industrie humaine n’a trouvé jusqu’à présent rien de comparable, pour le même usage, aux fourrures et