Човек и инвентивни живот
Vsan Paja: doser n HHBEHTHBHM XKHBOT 165
5 —
nisme physiologique. Prenons, par exemple, la glycémie, le mécanisme régulateur du sucre de notre sang.
Un des constituants indispensables de notre sang est le sucre, le glucose, qui s’y trouve normalement à la concentration de 1 g. environ par litre. Comme ce glucose est consommé sans cesse, et cela avec une intensité très variable selon l’activité musculaire, la température extérieure, et que, d’autre part, les apports par la nourriture peuvent être des plus variables et irréguliers, il doit exister un mécanisme régulateur pour assurer la constance à peu près parfaite de cet élément sanguin. Le foie est l’organe qui joue le rôle principal dans ce mécanisme de régulation. Si l’apport du sucre dépasse la consommation, le foie retient le sucre, le transforme en glycogène, amidon animal, et l’emmagasine dans ses cellules, pour mobiliser cette réserve et la transformer en sucre, qui sera versé dans le torrent circulatoire, selon le besoin de l'organisme. Cette transformation du glycogène en sucre se fait à l’aide de ferments présents dans le foie, qui entrent en action et qui règlent leur activité de façon à assurer une concentration fixe de sucre dans le sang.
Sont impliqués dans la régulation de la glycémie : le pancréas, avec son hormone, l'insuline, les capsules surrénales, avec leur adrénaline, la thyroïde, l’hypophyse, qui de la base du cerveau lance ses hormones, et, au-dessus de tout, le cerveau, qui d’un endroit du quatrième ventricule, comme un cocher de son siège tenant les suides et le fouet, freine ou excite tout ce mécanisme de ferments et d'hormones antagonistes de façon à assurer au sang un niveau constant de sucre. Nous saisissons l'importance de cette constance de niveau lorsque nous réussissons à la dérégler. Lorsque, par administration d'insuline, la glycémie tombe à la moitié de sa valeur normale. il y à « choc hypoglycémique », suivi de mort — si l’on n’injecte pas à temps du sucre dans le sang.
Le rein, qui laisse filtrer d’autres substances dissoutes dans le sang, ne laisse pas normalement passer le sucre, tant que celui-ci ne s’est pas trop élevé au-dessus de son niveau normal. Mais lorsque le sang devient trop sucré, comme dans le cas d’introduction brusque de grandes quantités de glucose dans le sang, le rein élimine le sucre et contribue au rétablissement de la glycémie normale.
Rien d'étonnant qu’un mécanisme d’une telle complexité puisse être déréglé de différentes manières et que le diabète puisse reposer sur des troubles variés du mécanisme physiologique de la régulation du sucre sanguin.
Il nous semble évident que nous sommes dans le cas du mécanisme de la glycémie en présence d’un mécanisme adapté aux besoins de la vie organique, c'est-à-dire qu'il doit y avoir un