Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française

(19) leur marine, notre commerce s’empara de presque tous leurs transports , nous disposâmes peu à peu de leurs denrées les plus précieuses, et nous primes tous les moyens qui pouvoient en diminuer le prix.

Et comme ils n’avoient aucune notion entre les produits généraux de leur sol et leur consommation possible, ils ne pouvoient pas calculer la valeur de leur superflu, laquelle étoit uniquement destinée à payer leur consommation de toutes natures 4 étrangère à leurs productions.

Cette ignorance parfaite du mouvement de leurs relations commerciales, tant en valeur d'exportation que d'importation, les a livrés à l’abandon des principes qu'ils auroïent dû suivre pour régulariser et diriger leur commerce.

C’est-là où j'ai reconnu le vide des connoissances administratives des Français : diriez-vous que toutes leurs données sont purement approximatives et comparatives ?

On ne trouve dans le dédale de leurs finances , aucun rapport entre les produits généraux de la nation et les impôts, aucun rapprochemeut certain entre’ ces mêmes produits et la consommation possible de

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