Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française

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dévoilez le secrét de notre Gouvernement, continuez votre commerce , et ne VOUS em= barrassez pas de la main invisible qui vous conduit.

A la bonne heure, répliqua le capitaine, je vais réaliser mes fonds en Anpgleterre ; mais je.ne les mettrai pas à la banque ,.je vous en préviens.

Damnation ! s’écria Burke en jurant , né le faites pas, maïs ne le dites pas ; c'est un crédit mystérieux qu'il est de la plus grande importance de conserver. Continuez à gagner avec les Français ; doublez ; triplez vos fonds:, ils ne s’en doutent pas. Mais ce n'est pas tout , il faut qu’indépendamment des bénéfices que nous faisons sur les productions de leur territoire , nous réduisions ce peuple à une telle. misère , qu'il déplore son sort, qu'il s’agite , qu'il s’irrite et qu’il desire un bouleversement total. Vous allez juger de mes moyens.par le résultat de leur position en 1784.

Les Français portoient alors leur population à environ 24 millions d'individus ; leurs terres en culture s’élevoient à 75 millions d’arpens , leur nuiméraire en circulation se montoït à 2 milliards 200 millions!

Leurs produits généraux étoient d’une

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