Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française

ANECDOTE.

L> vieux Burke avoit été contemporain de lord Chattam, il haïssoit comme lui la nation française, mais il le manifestoit moins. .

L’ambition concentrée de Burke et l’amour-propre si naturel à un homme instruit, le portoient à croire qu'il pourroit bien à son tour parvenir , comme Chattam, à la première place de l'État.

Qu'a donc fait, disoit-il, le noble lord ? c’est ainsi qu'il affectoit de l'appeler ; il déclame d’une manière ignoble contre nos naturels ennemis, il les apostrophe dans ses discours au parlement, de chiens de français, de fils de p...., etc., c’est bien digne d’un avocat du ban du Roi.

Je veux employer des armes plus faites pour distinguer l’homme d’État. Je veux que ma patrie me doive la ruine des Français Y “ ;

: C’est ainsi que Burke méditoit dans le silence du cabinet, le moyen le plus sûr Pour jréparer, suivre et déterminer la des-

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