Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française

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territoire d’une seule ligne, crois moi, retourne sur les mers, double tes capitaux avec les Français, c’est le plus, grand mal que tu puisse leur faire. oil

En ce cas, dit.le capitaine, je vais partir pour Canton, je parcourrai ensuite les deux Indes , je leur apporterai les choses les plus rares, les plus. futiles , et;les plus extraordinaires qu’ils ayent encore vues. — Tu. es sûr, dit Burke, de vendre ta cargaison au prix Je plus avantageux ; n'oublie pas: de vous amener de leur meilleur vin, adieu.

Burke continua à préparer dans le silence du cabinet, et à l'insu de tout le monde, les matériaux quiffdeyoient provoquer la ruine de la France, par l'effet combiné. des nouveaux moyens qu'il se proposoit de faire.adopter dans.le traité de commerce qu’il projetoit. Néanmoins son.zèle se ralentissoit par da jalousie et,le chagrin secret qu'il éprouvoit,.de voir. le jeune ministre Pitt s'emparer exclusivement des.rênes du Gouvernement. .ill apprit les ypremiers mouvemens qui agitèrent la: France pendant l’assemblée des notables et l’assemblée constituante ; il. .se, hazarda. de publier, quelques! écrits ;