Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française

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malgré les fautes de son Gouvernement , son luxe immodéré , son immense consom« mation en denrées, en marchandises, en productions de toutes espèces étrangères à son sol; malgré la continuelle pénurie dans ses finances , le désavantage de son commerce , l’insouciance de ses habitans pour ‘la prospérité de l’État, et le peu de secours que ses administrateurs retirent des connois2 sances de leur docte économie politique; croirois-tu , dis-je , que le sort lui conserve encore une répartition de trois arpens de terre en culture par individu, qui assurent l'existence commune, et plus de deux milliards'en circulation, dans le temps que la Grande-Bretagne ne possède qu’un seul arpent cultivé pour chaque individu de sa population actuelle, et les avantages de son commerce !.:...

Parbleu, dit le capitaine, j'avoue que je ne possède pas même un seul arpent pour Je moment, mais je pourrai m'en procurer un grand nombre avec les {00 mille livres que jai gagnées sur les Français. Burke sourit, et où les prendras tu ? — Dans le Yorkscire , repliqua le capitaine. — Hé bien ! Tom, tu n'augmenteras pas notre