Bonaparte à Ancône

LA ROUTE DE ROME 85

ment. Chaque bureau devait décider des affaires les moins importantes de sa spécialité, et exécuter les mesures plus générales prises par la municipalité. De nouveaux juges de commerce, une nouvelle rote civile furent institués. Les lois furent provisoirement maintenues, mais les règlements nécessaires pouvaient être faits pour la bonne organisation de la cité. La création d’une garde civique de huit compagnies, destinée à assurer le service des postes et le bon ordre dans la ville, fut décidée. Un serment de fidélité fut exigé des nouveaux fonctionnaires, et les membres de la municipalité, pour plus de sûreté, furent nommés par Bonaparte tandis que le chancelier président était pris en dehors des conseillers et restait ainsi à la discrétion complète du général en chef. Une organisation semblable fut prévue pour les villages voisins’.

4. Correspondance, 12 février 1797.

ArRÊrÉ. — Quartier général, Ancône, 24 pluviôse an V (12 février 1797) :

« Bonaparte, général en chef de l’armée d'Italie, arrète :

« ARTICLE PREMIER, — La ville d’Ancône et les villages qui