Bonaparte à Ancône

98 BONAPARTE À ANCONE

coalition formée contre la France, et de ne fournir, « à aucune des puissances armées contre la République, aucun secours en hommes, vaisseaux, armes, munitions de guerre, vivres et argent, à quelque titre et sous quelque dénomination que ce puisse être, tant pour la guerre actuelle que pour les guerres à venir ». (Art. 2.) En outre, tous les ports et rades de l'État pontifical seraient fermés à tous les vaisseaux de guerre et corsaires des mêmes puissances. (Art. 4.) C'étaient des dispositions essentielles à la sécurité de l’armée d'Italie : il importait au premier chef d'éviter que l'armée levée par le pape et bousculée par la division Victor, pût se reformer, s'entraîner, devenir le soutien d’un soulèvement populaire ou d'un débarquement ennemi, et compromettre le résultat de la prise d'Ancône en menaçant de nouveau le général en chef pendant qu'il dicterait la paix sous Vienne.

Pour assurer l’exécution de cette clause et pour compléter définitivement dans l'avenir