Bonaparte à Ancône

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triche Bonaparte réalisa tout ce qu'elle pouvait produire ; le port et l'arsenal étaient bien garnis ; Ancône, au contraire, valait surtout par sa position navale et son commerce, mais n'avait pas de flotte sérieuse. Il se servit simultanément des deux ports comme bases d'opérations et compléta l’un par l’autre.

Dans la première quinzaine de mai 1797, la flottille de l’Adriatique comprenait seulement quatre bâtiments de guerre pris aux Vénitiens, trois frégates et deux corvettes françaises, quinze chaloupes canonnières c'était suffisant pour tenir la mer au large d'Ancône, pour envoyer des croisières dans Dareniel mais ce n'était pas une escadre. Bonaparte demanda au Directoire un contre-amiral et un état- -Mmajor, et rappela lous les marins disponibles à Gênes, à Livourne el sur les lacs. Aussitôt que le général Baraguay d’Hilliers fut entré à Venise, il lui donna l'ordre d'y faire rentrer l’escadre véni-

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