Bonaparte à Ancône

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Ainsi se réalisaient en partie et se développaient les rêves orientaux entrevus à Ancône au mois de février. Bonaparte continuait à ne rien négliger pour en faire des réalités: Brueys étant arrivé à Corfou au milieu d'août avec un arriéré de quatre mois de solde, il avisa l’ordonnateur de la marine à Toulon que la caisse de son armée y pourvoirait en tout ou en partie. Cette politique maritime lui semblait le complément nécessaire de sa politique militaire.

Le port d’Ancône était, avec Venise, et allait bientôt rester seul, le point de contact entre son armée el sa flotte : il y envoya à la fin d'août une des quatre compagnies d'élite formées avec les officiers en surnombre de l’armée et mit les trois autres compagnies à proximité, à Ferrare, au fort Urbain (Bologne) et à Rimini.

Il y eut une alerte au début de septembre :