Bonaparte à Ancône

158 BONAPARTE À ANCONE fia-t-il, seraient de l'expédition qui partirait par l'Adriatique *.

Il

Au début du mois de septembre, le gouvernement de Naples revint à la charge, offrit de nouveau l'île d'Elbe à Bonaparte, et demanda en échange les îles Iloniennes et une partie des états du pape avec Ancône. Naples, puissance maritime, avait tout intérêt à contrarier les ambitions françaises sur mer et en Orient : ce marché leur eût enlevé leurs points d'appui et les eût ruinés.

Bonaparte refusa net, et ne pas abandonner les îles et Ancône devint « la grande maxime » de sa politique. Il s'y conforma pendant les longues négociations qui précédèrent la paix de Campo-Formio, et ünt ferme également pour la conservation des

1. Bonaparte au Directoire, 13 septembre 1797. — Sorel, v. pp. 193-195. — De la Jonquière, I, pp. 32-38.