Bonaparte à Ancône
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52 BONAPARTE À ANCONE
l’Apennin, comme les mauvais chemins des autres vallées, et suivant le Métaure et la voie
‘ flaminienne jusqu’à Pérugia : dix-huit lieues
de montagne, avec deux cols étranglés, propices aux embuscades, la Gola di Furlo et la Gola di Cagli, dans un pays pauvre, parcours de pasteurs à demi nomades, pays du mouton et du maquis, dangereux aux armées, fermé à la « propagande patriotique » ; l’autre, suivant la mer jusqu'à Ancône, la plaine riche jusqu’à Belforte, au delà de Tolentino, aboutissant à Foligno, en Ombrie, à quatre jours de Rome, après douze lieues de montagne seulement, dont sept à moins de 500 mètres d'altitude. C'était la « bonne route », avait écrit Cacault, celle que Bonaparte décida de prendre : la voie militaire et la voie chère au Directoire, car elle passait à Lorette*.
4. Napoléon, Œuvres, XXIX, p. 80. — Cartes de l'État-Major italien au 500.000.