Cayer commun des trois ordres du Bailliage de ***

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droits de la nation Re befoins. Le tems eft arrivé, où les uns & les autres doivent être fatisfaits. À a tête de votre nation , reprenez vos grandes vues : anéantiflez ces funeftes impôts , qui trop long-tems ont favorifé linégalité, & fait gémir fous le poids de leur difproportion la partie la plus pauvre de vos fujets. Elevez fur leurs débris un ordre général & uniforme , qui affure pour toujours à la nation l’univerfalité de limpofñition & la juftice de la répartition , & à VorTrE MAGEsTÉ la reconnoiflance de toutes les générations, FIT

L Economies & réformes.

Pr quelle fatalité, Srre , eft-il donc arrivé que ce foit fous celui de nos monarques, qui a porté fur le trône le caraétère le plus fimple, les gouts les plus oppofés à la difipation , les vertus les plus propres à arrêter les prodigalités , à repouñler les profufions , à réprimer les déprédations , que fe foit manifefté dans les finances un défordre , dont l’hiftoire d'aucun peuple ne préfente d'exemple ? C’eft que ces perhides confeillers qui environnent les trônes, connoiflent le funefte fecret de rendre inutiles les plus belles, les plus précieufes vertus de leurs fouverains. Hélas ! ils ont même trouvé l’art abominable de faire fervir jufqu’à ces vertus à leurs manœuvres criminelles. Ils féduifent la bonté par les ta-