Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.
Comment des Princes, unis par le méme befoin, par le befoin le plus preffant, ontils pû croire, que celui d'entre eux qui accédoit à une ligue commune, ou par un pur motif de générofité, ou fans autre motif que celui de fa ptopre défenfe , confentiroit a n'être que l'inftrument pafif de L'agrandiffement de fes rivaux ? :
Comment des Rois, qui s'arment pour la défenfe d’un Roi opprimé, ont-ils pû confentir que le premier aéte qui refultât de cette noble aflociation, fut de dépouiller ce Frére malheureux? .... ah! sil etoit permis de rapporter à une volonté particulière de Dieu les triftes effèts de l'inconféquence des hommes, je ne verrois, dans le revers qui a terminé cette campagne, qu'une fuite nécéffaire
de fa juftice!
Je crains donc que les Puiffances coalifées ne manquent de ce qui feul peut aflurer l'effet de leur coalition; les mêmes vües, le tême bût; car, ou elles ont, par un Traité Clrdeftin”, “féfolu le démembrement de la
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