Correspondance diplomatique de Talleyrand. La mission de Talleyrand à Londres, en 1792 : correspondance inédite de Talleyrand avec le département des affaires étrangéres le général Biron, etc.
INDEX BIOGRAPHIQUE.
Biscacrrswsrner (Hans-Rodoïlphe, baron pe). — Favori de FrédéricGuillaume Il; fut ministre pendant son règne et disgracié après sa mort (1803), p. 20, 21.
Bonxe-Canrère (Guillaume DE). Né à Muret, le 13 février 1754. Sous-lieutenant d'infanterie, voyagea en Afrique et aux Indes pour le compte des affaires étrangères. Nommé ministre à Liège le 27 mars 1791 par l'influence de Mirabeau ; secrétaire des Jacobins, fut ensuite rayé de cette société. l’évêque de Liège refusa de le recevoir; il servit de secrétaire à Delessart et fut nommé Le 46 mars 1792 directeur général du département. Désigné comme ministre aux éatsUnis avant le 10 août, fut révoqué après cette époque, et ses papiers furent mis sous scellés. Envoyé en Belgique par le comité de sûreté générale, il fut emprisonné comme complice de Dumouriez; mis en liberté après le 9 thermidor, il fut ensuite chargé de missions secrètes, mais n’obtint qu’en 1810 l'emploi de directeur général de la police en Catalogne, qu’il ne garda pas longtemps. Il se fit industriel sous la Restauration, s’occupa avec succès d'entreprises de voitures, et mourut à Versailles le 9 novembre
4825, p. 331, 335, 390.
Baissor pe Warvizze (Jean-Pierre), conventionnel et publiciste. (175#1793.) — En 1788, il fonda avec Clavière, Mirabeau, Lafayette, la « Société des amis des Noirs ». À coopéré à la publication du Patriote français. Député de Paris à l’Assemblée législative de 1791, il siégea parmi les adversaires les
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plus ardenis de la cour. Membre du Comité diplomatique, il exerca une grande action sur la politique extérieure. Fit décréler d'accusation le ministre Delessart pour complicité avec le parti de l’étranger. Réélu à la Convention par le département d'Eure-et-Loir, il s'éleva contre les massacres de septembre. Dans le procès du Roi, il vota pour la mort, mais avec le renvoi aux assemblées primaires. Entraîua la déclaration de guerre à l'Angleterre et à la Hollande (fév. 1793). Arrêté au moment où il essayait de passer en Suisse, il fut décapité à Paris le 31 octobre 1793, p. 43, 397, 409.
Bruxswicx (Charles-Guillaume-Ferdinand, duc px). (1733-1806) Servit pendant la guerre de Sept ans comme général prussien, puis dans la guerre de succession de Bavière, succéda ensuite à son père dans le gouvernement du duché de Brunswick, commanda l’armée prussienne en 1787 dans la campagne de Hollande. On sait que, malgré ses sentiments libéraux qui avaient donné l’idée à quelques hommes politiques de France de lui proposer un rôle dans la Révolution, il consentit à ascepter le commandement de l'armée des coalisés contre la France en 1792 et qu'il signa en cette qualité un manifeste qu’il qualifia lui-même de déplorable. On sait encore qu’après la malheureuse campagne de 1792, il ne reprit du service qu'en 4806 et fut blessé mortellement à Auerstaedt, p. vi.
Burke. — Historien, né en Irlande, mort en 1808, p. 302