Correspondance diplomatique de Talleyrand. La mission de Talleyrand à Londres, en 1792 : correspondance inédite de Talleyrand avec le département des affaires étrangéres le général Biron, etc.

INDEX BIOGRAPHIQUE.

de camp en 1791; il commandait la place de Lille en 1792, et fut tué par ses soldats affolés pendant qu'il opérait une manœuvre devant l'ennemi. Sa mort fut le signal d'horribles désordres à Lille, p- 260.

Düxuorr (Mlie pe) (Sophie-JulienneFrédéricque, comtesse DE). Dame d'honneur de la Reine de Prusse, fut épousée morganatiquement par le Roi en 1790. Exilée en 1793, elle mourut en 1824, p. 20.

Dorser (le duc px). — Fils aîné de Georges, vicomte de Sackville et second duc de Dorset, qui avait combattu le Prétendant à Gulloden et les Français en Allemagne. C'est au vicomte de Sackville qu’on avait altribué les fameuses Lettres de Junius. Prédécesseur de Gower Sutherland à l'ambassade d'Angleterre en France, p. 391.

Dcrour (Chauvier, dit). — Extrait d’une lettre inédite adressée par Talleyrand à Mirabeau à Berlin (* septembre 1786) : « On dit « qu'il y a près de sa personne « (Frédéric-Guillaume), dans l’or-

dre de la domesticité, un Fran-

çcais nommé Dufour qui est à la portée de savoir beaucoup et de dire beaucoup. — On croit que c’est dans l’intérieur celui qui aura le plus d'influence et dont

il serait le plus désirable de

« s'assurer. » Mirabeau lui répon-

dait le 21 septembre : « Quant au

« nommé Dufour, dont le vrai nom

« est Chauvier, qui a été garçon

perruquier en France, si je

l'avais cru important, je vous en aurais parlé plus tôt... Le feu

Roi l'avait chassé. Pour le faire

revenir, il a fallu lui donner le

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« nom de Dufour, qui est celui « d'une famille de la colonie fran« caise... Îl dinait souvent en tête« ä-tête avec le prince. » P. 21.

Duxourrez (Charles-Francois Dupérier). (1739-1823.) — Colonel de cavalerie à dix-neuf ans. Blessé et rélormé en 1763. Remplit diverses missions secrètes. Fut enfermé à la Bastille, délivré sous Louis XVI et nommé commandant de Cherbourg. Maréchal de camp en 1788 : fut encore chargé de missions en Belgique et en Vendée. Nommé, par l'influence des Girondins, ministre des affaires étrangères le 15 mars 1792, démissionnaire le 416 juin. On connaît la carrière militaire courte et glorieuse de Dumouriez au début de la Convention, sa trahison et sa triste vicillesse, qui se prolongea jusqu’à quatre-vingtquatre ans, p. 157, 162, 16%, 170, 177, 179, 182, 183, 191, 192, 195, 197 et suiv., 201 et suiv., 204, 211, 213, 243, 245, 2H7, 249, 255, 259, 262, 26%, 271, 279, 286, 344, 369, 372, 373, 390, 391, 395, 397,

Duxoas (Henri, vicomte Melville).

(1T4I-AS11.) — Trésorier de la marine sous le ministère Shelburne, fut secrétaire d'Etat dans le cabinet de Pitt, dont il était le collaborateur dévoué. Démissionnaire en 1801, il revint en 180% aux affaires avec Pitt, comme ministre de la marine. Fut accusé de concussion et acquitté en 1806, et depuis lors prit peu de part à la politique, p. 136, 29%, 0%, 405, 106, 428, 450.

Duroxr px Nemours (Pierre-Samuel).

(1739-1817.) — Economiste, disciple de Quesnay. Avait été l'ami