Correspondance diplomatique de Talleyrand. La mission de Talleyrand à Londres, en 1792 : correspondance inédite de Talleyrand avec le département des affaires étrangéres le général Biron, etc.
INDEX BIO GRAPHIQUE.
mois d'août 4792. Chancelier de l'Échiquier en 1767, premier lord de la Trésorerie de 1770 à 1782; on connaît son rôle prépondérant et malheureux durant la querre d'Amérique. Il céda définitivement
Ortéaxs (Louis-Philippe-Joseph, duc D’), dit Philippe-Egalité. (17411793.) — Après les journées d'octobre 1789, le duc d'Orléans avaitdü s'éloigner ; il fut envoyé à Londres, chargé d’unemission etpourvu d'instructions dans lesquelles on lui recommandait, notamment, de surveiller les menées révolutionnaires qui pourraient se produire en Angleterre ct qu'il passait pour avoir provoquées. Lorsqu'il revint en France, son rôle à la Constituante fut assez effacé; ildéclara, en 1791, renoncer aux prérogatives de son rang. — Bertrand de Molleville le
Parx£ (Thomas). (1737-1809.) Quaker d’origine, matelot, négociant, employé des douanes, sousmaître dans une école, enfin publiciste, il joua à ce titre un rôle considérable dans la révolution américaine, et la nouvelle République le chargea d’une mission financière en France. Après une tentalive malheureuse dans l’industrie, il entreprit la défense des principes de la Révolution française en Angleterre, et la violence de ses attaques le fit poursuivre devant le banc du Roi. L'Assemblée législative lui donna le titre de citoyen français. Condamné au bannissement en Angleterre, il fut élu à la Convention et englobé plus tard dans la disgrâce de Condorcet, dont
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la place à Pitt, à la fin de 1783, après le traité de Versailles. La mort de son père, en 1790, le fit comte de Guilford et pair; mais déjà aveugle, il ne s’occupait plus guère desaffaires publiques, p. 407,
fit nommer vice-amiral au commencement de 4792. Une tentative de rapprochement avec la cour manqua soneffet, par suite de l'accueil outrageant que les courtisans lui firent quand il se présenta devant le Roi. Ses deux fils étaient à l’armée du Nord : il les y rejoignit, espérant que Dumouriez, qui était de ses amis, pourrait l’y employer. Mais la cour le fit bientôt rappeler. On connaît le rôle qu'il joua à la Convention. Son jacobinisme ne l'empêcha pas d'être guillotiné, p. 33, 212, 249.
il était l'ami et le collaborateur. Emprisonné pendant la Terreur, délivré au 9 thermidor, il retourna plus tard en Amérique, où il termina sa carrière, p. 299, 302, 303.
Pays, p. 167.
Prrr (William). (1759-1806.) — Entré très jeune à la Chambre des communes, Pitt s'était posé à ses débuts comme réformateur, mais il était avant tout un homme de gouvernement. Il entra aux affaires en 1782 avec lord Shelburne (marquis de Lansdowne), dont le cabinet fut promptement renversé. Après avoir demandé de nouveau des réformes, il visila la France, où il fut très remarqué; il ne tarda