Danton

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contre les étrangers ; mais il vous faut un Comité de sûreté générale qui jouisse de la plénitude de votre confiance ; lorsque les deux tiers des membres de ce Comité tiendront les fils d’un complot, qu'ils puissent se faire ouvrir les maïsons. Maintenant que le tyran n’est plus, tournons toute notre énergie, toutes nos agitations vers la guerre. Faisons la guerre à l’Europe. Il faut, pour épargner les sueurs et le sang de nos concitoyens, développer la prodigalité nationale. Vos armées ont fait des prodiges dans un moment déplorable : que ne feront-elles pas. quand elles seront bien secondées ? Chacun de nos soldats croit qu’il vaut deux cents esclaves. Si on leur disait d’aller à Vienne, ils iraient à Vienne ou à la mort. Citoyens, prenez les rênes d’une grande nation, élevez-vous à sa hauteur, organisez le ministère, qu’il soit immédiatement nommé par le peuple.

Un autre ministère est entre les mains d’un bon citoyen, mais il passe ses forces; je ne demande pas qu’on le ravisse à ses fonctions, mais qu’elles soient partagées.