Deuxième livre bleu serbe : 1916

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ANNEXE N° r2

Extrait de l’article publié dans la Vea Hinéra par le Dr E. Kalistratos, sujet grec.

. Aussitôt après l'entrée des Bulqares à Monasiir, ordre fut donné de transporter à Sofia tous les Serbes, surtout tous les prètres et insütuteurs, quelle que soit la partie de la Serbie dont ils sont originaires. La convichion est générale que ces gens ne sont même pas arrivés à Sofia, mais qu'ils ont été tués en route. Les Bulgares eux-mêmes ont l'habitude de sourire en se servant de l’expression « envoyer à Sofia » et disent ouvertement que cette expression signifie « être assommé ».

Les Bulgares parlent publiquement de la nécessité d’exterminer les Serbes : rien de ce qui est serbe ne doit survivre. Il arrive fréquemment que quelque personne connue disparaisse subitement ; on se contente alors de dire qu’elle a été « déportée à Sofia ».

ANNEXE N° 13

Georges Stokitch, chef de gare, et Douchan Kostitch, chef du bureau des postes et télégraphes à Egri-Palanka, se sont adressés le 29 décembre 1915 (vw. s.) à la Légation des Pays-Bas à Sofia, chargée de la protection des intérêts serbes en Bulgarie pendant la guerre. Ils se sont plaints que les autorités bulgares, en les internant à Philippopoli, ne leur aient pas permis de prendre avec eux quoi que ce soit, pas même de l'argent. Ils se trouvaient dans la misere la plus complète.

ANNEXE N° 1/4

Extrait du Varodni Prava (journal de Sofia) du 12/25 janVICT. Un nouyeau convoi de 500 déportés serbes a été expédié de Macédoïne pour Sofia. Il s’y trouve un grand nombre de prêtres.

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