Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

SN Report. . . . . . . * « 441,606

A quoi ajoutant les officiers de toutes armes 17,150

On aura pour le total de l’armée active, . . 458,756

Il convient d’ajouter encore pour la gendarmerie , les états majors des places et de l’armée , les enfants de troupe, les vétérans , les disciplinaires, les services administratifs, , . 95,709

Total de l'effectif général. . . . .. ,. . 484,465

Cet effectif devait être réalisé à la fin de 1840. Il s’agissait donc d’incorporer 331,486 hommes d'infanterie, officiers non compris, dans les corps existant alors. Les 88 régiments d'infanterie de ligne et légère , les zouaves ; la légion étrangère, les bataillons d'infanterie légère d’Afrique et celui d’essai des chasseurs à pied , formaient un total de 275 cadres de bataillons. L’effectif le plus élevé que puisse contenir un cadre de bataillon à 8 compagnies, est de 1,000 hommes; nous prouverons plus tard que cet effectif de 1,000 hommes est trop considérable pour le bataillon , mais nous l’adoptons provisoirement et pour le temps de paix seulement. Ainsi, les cadres de bataillon existant alors au nombre de 275 ne pouvaient contenir que 275,000 hommes; il restait donc 56,000 hommes à colloquer, et c’est pour les encadrer que nous avons créé 45 bataillons nouveaux qui pouvaient contenir 45,000 hommes. Les 11,000 hommes d’excédant devaient s'appliquer aux incomplets, d’une part, et, de l’autre, aux petits états-majors de régiments, et c'est ce qui permettait de placer dans 320 bataillons les 331,486 hommes, lesquels se trouvaient répartis de la manière suivante :