Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

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Le quarante-cinquième d'incomplet déduit au budget, CE RE tr À HORS 7,333

Petits états-majors des régiments et des bataillons détachés, . . . ,.,,..,.,.,. 6,194

À répartir dans les 320 bataillons, à raison de 993 hommes par bataillon. . , .. . . . 317,959

Total égal à l'effectif de l’infanterie. . . . 331,486

A l'égard des incomplets, les personnes qui contestent la nécessité de l'augmentation des cadres font un calcul bien différent du nôtre. Elles estiment , ainsi que M. le comte d’Ambrugeac vient de {l'expliquer qu'il faut retrancher de l’effectif de l'infanterie le quarante-cinquième pour l’incomplet budgétaire, le seizième pour les congés, le dix-neuvième pour les hôpitaux, en tout 45,339 hommes; et elles arrivent à ce résultat, que le nombre d’hommes à incorporer se trouverait réduit par les déductions ci-dessus mentionnées à 284,668 hommes, qui, assuret-on , pourraient trouver place dans 275 cadres de bataillon à raison de 1,035 hommes par bataillon, ou de 1,061 hommes, officiers compris.

Nous ne saurions admettre cette manière de procéder, ni les raisonnements qui en sont la conséquence, Selon nous, ces raisonnements ne prouvent rien contre la nouvelle fixation des cadres; il est évident que les déductions mentionnées au budget sont des moyens d'appréciation et de réduction anticipés en ce qui concerne la dépense, mais qu'elles ne peuvent pas entrer en ligne de compte quand il s’agit d'organisation. Partir des prescriptions du budget de paix pour arriver à la fixation des cadres qui doivent constituer les corps de troupe , c’est procéder au rebours