Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

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linfavterie, pour cette force principale du pays et de l'armée, une organisation défectueuse. Les 36 bataillons nouveaux , organisés en 12 régiments d'infanterie, représentent, pour les cadres seulement, un effectif de 6,732 homms, dont 1,050 officiers.

Les dépenses annuelles de toute nature, applicables à ces cadres, seraient de 4,707,362 fr.

Les mêmes dépenses pour les cadres de 36 bataillons annexés , formant un effectif de 5,940 hommes, dont 972 officiers, ne s’élèveraient qu’à 4,094,640 fr.

Cette comparaison fait ressortir, 1° une augmentation en personnel de 84 officie:s et de 708 sous-officiers, caporaux et musiciens ; 2° un accroissement de dépense annuelle s’é-

levant à 612,622 fr.

Pour l'entente des chiffres que nous venons de citer, nous ferons observer à la chambre que les évaluations précédentes ont été rigoureusement calculées, et présentent seulement la différence de la solde des cadres comparativement à celle d'un égal nombre de soldats, attendu que nous raisonnons dans l’hypothèse d’un effectif général constant qui se mainticndrait le même, quelle que fût la formation qu’on adopterait pour l'infanterie.

L’accroissement de dépense annuelle de 612,629 fr, dont nous venons de parler, n’ayant pas eu à nos yeux assez d'importance pour empêcher la création des 12 régiments, nous devons vous faire connaître les autres motifs sur lesquels s’est fondée notre résolution à cet égard.

En première ligne de ces motifs se place le morcellement que le service permanent de l'Algérie occasionne parmi nos corps d'infanterie.

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