Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée
90, Du 24 mai i832,
Uu horrible attentat fut commis hier soir sur la personnc du Gonfalonier de cette ville, qui est mort assassints Déjà les militaires de la garnison francaise se sont associés à l’indignalion générale que ce meurtre a exeitée parmi les habitants d'Ancône. {ls n’oublieront point ce que la justice el la sûreté publique exigent d’eux en cette circonstance. C’est en redoublant de surveillance et de fermété que la force armée préviendra de nouveaux malheurs. Je compte sur le dévouement des officiers et de la troupe pour rétablir la sécurité si malheureusement com-
promise dans une ville qui se confie à notre garde.
Ordre du 23 août 1836.
Plusieurs cas de choléra ayant été constatés dans les journées d'hier et d’avant-hier, MM. les chefs de corps prendront toutes les précautions usitées en pareille circonstance, Ils auront soin de rappeler aux soldats combien ilimporte d'éviter les excès de boisson et l’usage des fruits, l'expérience ayant prouvé sur tous les points de la France, que les troupes ne souffraient nullement de l'épidémie, quand elles se soumettaient à un bon régime.
Il est recommandé à MM. les Officiers de santé d'envoyer sans aucun retard à l'hôpital les militaires malades qui présentcraient des indices cholériques.
Il sera distribué des ceintures de flanelle aux malingres el aux convalescents.
L'usage du pantalon de toile reste prohibé.
Les compaguies feront la soupe deux fois le jour, sans viande de mouton. Îl ne sera point permis d’autres légumes que le riz M. le commandant de la place me proposera