Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée
lcs réductions de service compalibles avec la sûreté publique: Les exercices resteront suspendus; on les remplacera par des promenades militaires , sans sacs, aux heures les plus convenables,
La corvette de charge la Marne tiendra la mer au large, sauf à venir prendre mes crdres tous les cinq jours.
gti T Du 26 août 1836,
Je me plais à témoigner à la garnison ma vive satisfaction, pour le dévouement et pour la fermeté dont elle fit preuve au début de l'épidémie qui a déjà laissé des vides dans nos rangs.
Plus de cent trente militaires du 66e régiment s’offrirent spontanément pour faire le service d’infirmiers auprès des cholériques: je n’ai pu heureusement en employer plus de douze, mais je leur dois à tous des remerciments pour leur noble dévouement qui leur assure à jamais l’estime de leurs chefs et la reconnaissance de leurs camarades.
MM. les Officiers de santé de l'hôpital et des corps ont rivalisé de zèle et d'activité, et se sont montrés dignes de soutenir la haute réputation dont jouissent les médecins français. M. le docteur Jourdan, qui eut à lutter contre les difficultés toujours graves que fait naître le début d’une épidémie, a su les surmonter avec courage et habileté.
Des officiers de tous grades se sont faits remarquer par leur zèle à soigner les malades, bravant ainsi le funeste préjugé de la contagion, dont leur noble conduite, imitée par un si grand nombre de soldats français , était le démenti le plus éclatant. Espérons que l'exemple donné par la garnison française deviendra profitable aux{ habitants atteints par le fléau, en donnant plus de confiance à ceux qui sont chargés de les soigner,
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