Entre slaves
ZLS ENTRE SLAVES
les Stoïlof, les Grécof. Sous la direction de ces hommes éclairés, intelligents, humains, le pays peut enfin respirer et travailler, mais les luttes intestines sont-elles terminées? On peuten douter, car il existe trop de haines étouffées, trop de rivalités ambitieuses.
De plus, les personnages que nous venons de citer et que nous connaissons comme des adversaires déclarés la Russie, suivront, à l'extérieur, la politique de Stamboulof.
Or, pendant son ministère tout-puissant, ce dernier orienta sa politique extérieure dans le sens d’une alliance étroite avec les anciens oppresseurs de son pays. les Turcs, alliance dont il révait, disait-on, de faire le rempart contre les ambitions panslavistes.
Ses partisans affirmaient d'autre part, que derrière là tyrannie de Ses procédés s’élaboraient de vastes projets d'extension nationale en Macédoine.
Peut-on admettre que Stamboulof songeait ainsi à devenir l'ami de la Turquie pour la dépouiller plus facilement, le moment venu?
Il convient de laisser de telles hypothèses dans le domaine de la fantaisie. Stamboulof et ses partisans ont pu rèver ambitieusement de plus hautes destinées pour leur pays, mais l'avenir démontrera si ceux de leurs compatriotes qui voulaient rester attachés à la Russie maloré les erreurs et les fautes de cette puissance en Bulgarie, suivaient ou non la voie naturelle des destinées de leur Patrie.