Essai sur les dernières années du régime corporatif à Genève : (1793-1798)
Se
la raison, ne seront plus en état de les satisfaire. Les maîtres cordonniers sollicitent à cet égard des mesures promptes et efficaces. Arrêté de faire informer par l'auditeur Claparède. »
19 mars 1794. relevée.
« Vu la plainte portée par Antoine, fils de Joseph Vigne, âgé de 60 ans. agissant au nom du corps des maitres cordonniers, contre les nommés Selemolv, L'Hongrois, Balinger, Hanau. ouvriers cordonniers, au sujet des manœuvres qu'ils emploient pour exciter tous leurs camarades de profession contre les maitres. la dite plainte reçue le 19 crt par le citoven auditeur Claparède, vu le verbal du dit auditeur, arrêté de suivre à l'information. »
22 MANS 1794.
« Vu les déclarations de Thomas Warum, fils de Valentin, de Hongrie, âgé de 28 ans. garçon cordonnier chez le citoven Cosson ; de J. Engel-Fried (P) de Bein (?) en Wirtenberg, âgé de 20 ans. garçon cordonnier chez maître Gret: de Ferdinand Wingeler, de Darmstad. âgé de 29 ans, chez le citoyen Cornier ; de Jean Maurice Bolomay. fils de Claude, âgé de 55 ans, maitre cordonnier; (et de trois autres maitres cordonniers).. les dites déclarations reçues le 20 crt par le citoyen auditeur Claparède ; vu le verbal! du dit auditeur, arrêté quil n'y a plus rien à faire sur la dite procédure. »
25 MArS 1704.
« Le citoyen Humbert a demandé, au nom du corps des maîtres cordonniers, quil venait de présider. l'expulsion de huit ouvriers qui, par leur conduite inquiète et turbulente, cherchent à corrompre les autres ouvriers ; en conséquence il a été donné ordre d'intimer aux nommés L'Hongrois, Ferdinand. Jean Palingre, Choutz. jean, Gaspard Kivil. Martin et Jean Henner, ouvriers cordonniers, de sortir de la ville et du territoire avant trois heures après midi, sous peine de châtiment. »
! Ce procès-verbal n'existe pas aux Archives de Genève.