Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

130 difoit à celui qu'il venoit de couronner: Quand,de retour parmi vos parents ; VOUS TECeVrég ul doux regard de votre partie , vous lui direz que vous avez y, fur Les rives de La Seine, un peuple brave; Jenfeble, généreux , trop long-temps frivole , qui a conquis enfin fa liberté , & qui en jouir avec dé'ices , guand il rrouve les occafions de récompenfer la Lertu : vous lui direz que les peuples libres font frères ; que la France & l'Angleterre [e doivent une. éjlime réciproque , & que l'objet d'ambition le plus digne d'elles eft d’affurer le bonheur de l'humanité (i). DRE RP le Laguna ts Sc ee (1) M: Chanlaire , alors Secrétaire de l'Affemblée , écrivit à la Société de la Révolution de Londres, pour lui rendre compte de la Séance intéreflante , dans laquelle les Repréfenrans de la Commune avoient eu le bonhéur d'offrir à un Anglois la première couronne civique. Voicivla. Lettre de M. Chanlaire & la Réponfe de -la: Société. 1: M MESSIEURS, > Un jeurie-homme de votre pays a, dans une émeute æ populaire, fauvé la vie à M. Planter , notre Compa» triote , en courant des dangers pour la fienne. La _» Commune de Paris, qui vient enfin de recouvrer tous 5 fes droits , a penfé que la manière la plus convenable » de s'acquitter envers cet Anglois généreux, Étoir de > lui donner la première courogne civique qu'elle ait pu encore offrir. a Je me fais gloire, Meffieurs, de vons annoncer cét acte de juftice, en vous afürant de l'émotion vraiment

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7 » nous, dont je joins ici le Procès-verbal,

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délicieufe, qu'a excitée la folemnité nouvelle pou:

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