Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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L’Affemblée fe félicire d’avoir eu d’autres oc-

cafñions de manifefter fa haine contre des préjugés | qui déshonoroient la nation Françoife. C'efte elle,

qui, la première, a accueilli avec tranfporr de

hommes d'autant plus dignes de fon inrérèt , que

jufqu'à préfent ils avoient été plus malheureux 3

& qui promulguant cette grande vérité, que la

» Le vœu que je forme à préfent, Meflieurs , c'eft = qu'un François puifle chez vous mérirer la même ré» compenfe. Je fuis perfualé que vous la lui ofririez # avec un pareil emprefflement

» J'ai l'honneur d’être, avec des fentimens refpetueux ;'

» MEssrEuRrs, » Votre &c. 2 17 Janvier 1790, CHANLAIRE.

Réponfe faite à M. Chanlaire par M. Benjamin-Coôper, Secrétaire de la Société de la Révolution, à Londres, le 18 Février 1790,

& MONSIEUR,

» La Société de la Révolution, à Londres, a entendu avec le plus fenfible plaifir la leure des Procèsverbaux que vous lui avez fait pañler, de l'Aflemblée des Repréfentans de la Commune de Paris , relativement à l'affaire de M. Planter, &au généreux fecours que lui a prêté M. Nesham.

» Nous vous prions de recevoir nos remercimens Jés plus fiucères de la bonté que vous avez eue de nous en donner communication.

» Nous avons appris avec Ja plus Er fatisfaétion >» le trait aufi vertueux qu'héroïque d'un de nos Conæ citoyens; & la récompenfe honorable décemte À M.

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