Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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difcordé on ait -ténté., en quelque forte, de réjouir les ‘ennemis du nouveau régime re de décrier la œaufe de la Liberté? — Sins doute, le Confeil-de- Ville rejétrera fur FAffemblée des tepréfentans de la (Commune le blämie de ces funeftes divifions ; il fe -pliindra vaguement des torts où! de l'injuftice de l'Aflémblée envers lui. 2e Mais où font les! faits qui prouveront fes allégations ? L'Afémbléene seft-elle pas toujours empreffée de louer, ‘de remercier , d’honorer les Adininiftrateurs qui ont, fidelemient & avec zèle, rémpli leur mifion?N'a-telle pas défendu le Confeil des Ville, &'M.le Maire’, lui-même , contre-lesartaques injuftes qui leur étoient livrées pat quelques Diftridts (5)? N'a-t-elle pas témoigné faternellément au Confeil-de-Ville ; le défir qu'elle asotbrde follciter en fa faveur , de Fat femblée-Nétiôtiale, la reftirution des droits dont

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| (5) pére Décembre r789, plufieurs Difiri&s, &, enparticulier, celui des Préméntrés,, réclamerent vivement contre, le, Réglement provifoire,, de Police, follicité de Y Affemblée-Nationale ,: par M. le Maire & le Confeil-deVille, — L'Affemblée des Repréfentans de la Commune prit aullitôt un arrèté , pour repréfenter que ce Réglement ant uné loï émanée de l'autorité fuprème des Repréfentans de la Nation, il étoit du devoir de tous les citoyens de cette Capitale , de fe fouméttre: à! {es difpofitions ; que d’ailleufs le Réglement. n’étoit que provifoire ; & elle inviroit parti culiérement le Diftriét des Prémontrés à fe conformer à.c® Réglement, | :