Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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ilavoit été dépouillé fans fondement ( 1 }? Nous Je dirons , au refte , aucun mouf, aucun fait, aucune confidération ne pouvoient difpenfer le Confeil- de- Ville de fes obligations , autorifer fon indépendance, & annuller fon fermént. Qu'on voye fi le Chef du Pouvoir militaire, qui connoît fi bien les régles du devoir & les convenances de l'honneur , a ceflé un inftant de reconnoître l’autorité de l’Affemblée, & fi la plus érroite union n’a pas régné conflamment entre nous & cet immortel Défenfeur de la Cité. Il eft donc évidentque l'Affemblée des Repréfentans de la Commune a rempli fon devoir, en réclamant , en exerçant la farvcillance fur le Confeil de-Ville; & que le Confeil-de-Ville à violé les fiens, en refufanc de s’y foumettre. Il a été pénible pour P'Affemblée d'ètre témoin de cette violation ; il lui eft encore DORE EE REPARER OR TT eee

(1) Le 14 Juin, PAffemblée arrèta que le Confeilde-Ville feroit invité à fe rerdre à la féance du 16, pour recevoir les témoignages du déür qu’elle avoit de le voir rentrer, dañs les droits qui lui étoient attribués par les Décrets de l'Affemblée - Nationale, ( & dont il étoir dépouillé dans ce moment) relativement à lacquifition des biens nationaux, L’Aflemblée avoit arrêté, en même tems, qu'elle demanderoit au Conféil-de-Ville, communication ée l'adreffe qu'il avoit réfolu de préfenter à l'Affembléez Nationale à cet éoard , & sell lui feroit, part de l'intention où elle étoit 4 s'unir à lui, pour faire ceffer l’a

narchie , & la confufion des différens pouvoirs qui fe font Éevés dt la Capitale, N 2