Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité
4 lindulgence , f nous la demandions , en feroit un envers Nous.
Mais ce h’elt que de juftice que nous avons befoin; & c'eft elle feule que nous réclamons.
Nous remonterons , dans l’hiftoire de nos travaux , jufqu'à Pépoque à laquelle des Repréfentans légalement élus ont fuccédé aux Electeurs ; à ces Eledteurs qui, n'ayant reçu d'autre miflion que de leur zèle & des circonftances , fe font toujours montrés fupérieurs aux circonftances elles mêmes; qui doivent être regardés comme Îles premiers conquérans de la liberté Françoife; que cependant , huit jours feulement après leur victoire, on voyoit avec: tant d'impatience. occuper encore les: fiéges d’où ils avoient dicté Les loix qui ont fauvé la Capitale ; envers qui maintepañt on commence à. devenir ijufts ; mais ‘qui ne féront traités avec la reconnoiffance qui leur eft due, qu'à mefure qu'ils s'éloigneront du moment préfent; & que la poftérité feule , exempte de partialité 8 d'envie, faura placer à leur vétitable rang.
Depuis la retraite de ces généreux Citoyens, trois Affemblées de Repréfentans dela Commune fe font fuccédées.
Mais la feconde, connue ordinairement fous lé hom de l'Affemblée des CENTS QUATREJINGTS, n'étoit qu'un fupplément à la première.