Garat 1762-1823

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du même maître; Rode exécuta une symphonie d'Haydn et deux morceaux de Viotti; Delmare dit un air de Dardanus de Rameau, et Adrien Boïeldieu joua au piano une sonate de sa composition, un de ses premiers succès, puis ensuite un pot pourri également de sa composition.

Les lundi 18 et mercredi 27 février, deux nouveaux concerts furent donnés par notre trio, assisté de Delmare pour le premier, dans la salle de la bibliothèque du couvent des Cordeliers que l'on venait d’expulser. Garat s’y fit applaudir dans divers morceaux de Gluck, Cimarosa, Sarli, Paisiello, Rameau, et aussi dans un duo d'Tphigénie en Tauride de Gluek, qu'il chanta avec Delmare; Rode joua des morceaux de Viotti et de Sterkel; Boïeldieu, un concerto et une sonate de sa composition, voilà pour l’un. Pour l’autre, Rode, Garat et Boïeldieu exécutèrent ensemble un pot pourri. Ce genre de musique, si déprécié aujourd'hui, et à juste titre, était fort de mode alors. Pas une réunion musicale dans laquelle il n'en figurât au moins un. Le prix des billets pour ces deux concerts, que l'on trouvait

chez le inême luthier que pour les précédents,