Garat 1762-1823

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avec ces gilets à deux rangs de boutons énormes, d’étoffes claires et brunes, rayés dans le sens de la longueur. Il n'eut pas été moins curieux de le surprendre en habit puce avec un collet de velours violet; en culotte de nankin et bas de soie; des souliers à boucles aux pieds, ce qui était la toilette de soirée. Il réservait le pantalon, également de nankin, pour la tenue de ville et le portait alors, tantôt s’arrêtant à la cheville et serré étroitement, tantôt fendu sur le côté de la jambe et se boutonnant; tantôt enfin, arrêté au moyen d’une boucle ou d'une patte ‘.

Qu'était encore cette toilette d'homme à côté de celle des femmes, qui, tout aussi extraordinaire, n’en était cependant pas moins seyante quand elle était portée par des élégantes comme mesdames Hamelin, Hainguerlot, Tallien, etc.

Si le comble de la gloire est d'être mis au théâtre, rien ne manqua à celle de Garat quoiqu'il ne le considérât pas ainsi. René Perrin, toujours à l'affût de l'actualité, le mit en scène dans un

vaudeville de circonstance écrit en collaboration

1. Rapsodies, troisième trimestre. — Éloge des perruques.