Garat 1762-1823

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huit de première, cinquante-quatre de seconde et vingt-huit de troisième classe. Le traitement de ces trois classes de professeurs fut réglé par un arrêté du 16 thermidor an III (3 août 1795). Garat fut nommé d'emblée professeur de première classe et, en cette qualité, il recevait un traitement de deux mille cinq cents francs qui, après vingt ans d'exercice, devait se changer en une retraite de la moitié de cette somme, c’est-à-dire de douze cent cinquante francs. Mais il ne fit jamais valoir ses droits à la retraite, préférant rester en exercice. Comme professeur, d'après un règlement daté du 15 messidor an IV (3 juillet1796), revu en germinal an VIIT (mars 1800), et signé Lucien Bonaparte, ministre de l'Intérieur, il était assujetti, comme tous ses collègues d'ailleurs, à quinze leçons effectives par mois. Il est vrai qu'il pouvait obtenir deux congés pendant la durée de ce mois, mais à la condition de se faire remplacer par un autre professeur ‘.

Garat et ses élèves prirent part aux principales cérémonies ou fêtes célébrées dans cet établisse-

1. Lassabathie, Histoire du Conservatoire de musique et de déclamation, ouv. cit.