Garat 1762-1823
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monde nouveau sans corset et sans jupon, qui laissait voir sous la transparence de la gaze la couleur des jarretières. » Le moment où par leurs vols éhontés les Ouvrard, Saint-Didier, Séguin et autres, firent ces fortunes fabuleuses dont le souvenir est encore vivace.
Des deux enfants de Garat et de madame de Bellegarde, l'aîné fut une fille, Marie-AiméeAurore, née le 27 messidor an X, qui fut déclarée à l’état civil de Paris comme fille naturelle de Pierre-Jean Garat, professeur au Conservatoire de musique et d'Adélaïde Victoire de Bellegarde. Trois ans après la mort de son père, en 1827, la fille de Garat épousa un jeune homme sans fortune, Paulin Soubiron, originaire comme les Garat, d'Ustaritz, où il était percepteur. Elle le suivit dans les Pyrénées; mais, habituée à Paris qu'elle n'avait jamais quitté, elle ne se fit que bien difficilement à la vie calme et tranquille de ce coin du pays basque.
N’avait-elle pas l’irrévérencieuse habitude de soutenir que par les chemins d'Ustaritz on ne rencontrait que des ânes! Avec de pareilles idées,
son mari mort avant que sa veuve eût droit à