Gentilshommes démocrates : le vicomte de Noailles, les deux La Rochefoucauld, Clermont-Tonnerre, le comte de Castellane, le comte de Virieu

INTRODUCTION “VII

chambeau, le comte de Montboissier, M. de SaintFerréol, le vicomte de Radepont, M. Richard de Ja Pervenchère, tous des gentilhommes saufun(1). Le 26 décembre dela même année, les dues et pairs, c’est-à-dire ce qu'il y a de plus élevé dans la noblesse française, se réunissent au Louvre. Au nombre de 30, ils signent un arrèté par lequel «ils supplient Sa Majesté de recevoir le vœu solennel qu’ils portent au pied du trône, de supporter tous les impôts et les charges publiques dans la juste proportion de leur fortune sans exceplion pécuniaire quelconque. Les ducs de Luynes et de Mortemart sont chargés d'aller présenter ledit arrêté à Sa Majesté (2) ».

Dans les salons aristocratiques de Paris, à la veille de la Révolution, la mode est à la démocratie. « Le rôle de défenseur et soutien des droits de la nation. est trop beau pour n'être pas convoité! Les dames... demandent aux hommes qu'elles admettent dans leur société les suffrages pour ceux d’entre eux qu’elles affectionnent (3). »

(4) M. Gérard de Strasbourg, député du tiers.

(2) Archives de Parme. Dépêche du bailli de Virieu, 29 décembre 1788.

@} Archives de Parme, Dépêche du bailli de Virieu, 8 mar 4789,