Gentilshommes démocrates : le vicomte de Noailles, les deux La Rochefoucauld, Clermont-Tonnerre, le comte de Castellane, le comte de Virieu

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XIV INTRODUCTION

pistolet et tirez votre coup en me visant. » Il le menaça même de tirer sur lui, s’il refusait (1).

Puis c’est le vicomte de Noailles, Noailles le libéral, qui conduit Barnave sur le terrain pour un simple défaut d’égards. Les deux adversaires se manquent etles noirs aussitôt de proclamer que les pistolets n’étaient chargés qu’à poudre (2).

Puis c’est le tour de Gazalès. — Il échoue à la présidence contre Thouret : aussitôt il provoque Lameth qu’il sait être l’auteur de son échec (3).

Le 14 août 1790, ce même Cazalès proteste «qu'un groupe de fächeux et de brigands s’oppose toujours aux motions que les membres de la droite fontà la tribune ». Barnave, qui ne veut pas être traité de brigand, lui crie : « Vous ne prétendez pas m'y comprendre (4) ?5 —« Et vous aussi, Monsieur, » riposte Cazalès. — De là, rencontre au bois de Boulogne (rendez-vous, dit le

narrateur, des duellistes et des amants). Caza-

_(1) Archives de Parme. Dépêche du bailli de Virieu, 22 févrir 1790.

(2) Archives de Parme. Dépêche du bailli de Virieu, 45 mai 1790.

(3) Archives de Parme. Dépêche du bailli de Virieu, 410 mai 1790.

(4) Archives de Parme. Dépêche du bailli de Virieu, 5 août 1790,